« Ceci est mon corps » : le Corps du Christ n’est-il pas le vrai corps augmenté ?
Dans nos vies, nous avons également expérimenté que le corps humain non seulement renvoie au-delà ou en deçà des apparences qu’il revêt, mais qu’il est incontournable pour dire à l’homme ce qu’il est et le sens de son existence. Dire « ceci est mon corps » n’est pas seulement renvoyer à ce qui dépasse les apparences et le visible, tout en étant très concret ; mais c’est également « révéler » une part du mystère qui n’est pas appréhendé d’emblée ou par des yeux marqués par telle ou telle méthode d’observation. Cette affirmation, face au Christ, est de l’ordre de la foi : anthropologiquement elle est toujours une lumière sur ce qu’est le mystère de la personne. Dire « ceci est mon corps », c’est dire « je » face aux « tu » : c’est toujours une expression d’une confiance envers le créé qui m’entoure et les autres qui me rencontrent.